Etude de Colette (sido)

Publié le 31 oct. 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 7 nov. 2012 dans 11A
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Sujet du devoir

Bonjour ! J'ai un devoir a rendre Dimanche , et je n'arrive pas a répondre a quelques questions , voici le texte :
Texte étudié :
Car j'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense. J'obtenais qu'elle m'éveillât à trois heures et demis, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraise, les cassis et les groseilles barbues.
À trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps... J'allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C'est sur ce chemin, c'est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d'un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion...
Ma mère me laissait partir, après m'avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son oeuvre, - « chef-d'oeuvre », disait-elle. J'étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d'accord... Je l'étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu'à mon retour, et de ma supériorité d'enfant éveillé sur les autres enfants endormis.
Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d'avoir mangé mon soûl, pas avant d'avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l'eau de deux sources perdues, que je révérais. L'une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L'autre source, presque invisible, froissait l'herbe comme un serpent, s'étalait secrète au centre d'un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe... Rien qu'à parler d'elles je souhaite que leur saveur m'emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j'emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire...»
Les questions sont :
Ou et Quand la scéne si situe-t-elle?
Quels rapports la nrrtrice entretient-elle avec la nature?
Quel sentiment l narratrice enfant éprouvait-elle? Adulte, a-t-elle réussi a vous faire partagé ce sentiment?
Que signifie la derniére phrase ?Quelle sentiment traduit-elle?
Quelle est la visée de ce texte ?
Relevez deux figures de style .

Où j'en suis dans mon devoir

Où j'en suis :

J'ai relevé deux figures de syle : comparison et personnification , j'ai aussi identifié le temps des verbes et leur valeur . Merci



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Anonyme
Posté le 31 oct. 2012
Où et Quand la scène se situe-t-elle?

"j'aimais tant l'aube"
" Je revenais à la cloche de la première messe."
"et de ma supériorité d'enfant éveillé sur les autres enfants endormis."
Anonyme
Anonyme
Posté le 31 oct. 2012
Quels rapports la narratrice entretient-elle avec la nature?
Fusionnelle.:
", le brouillard retenu par son poids baignait d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps.."
" l'eau de deux sources perdues, que je révérais"
" La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe... Rien qu'à parler d'elles je souhaite que leur saveur m'emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j'emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire...»

Bonne soirée.

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